La majorité sénatoriale aggrave un texte déjà insuffisant

La Commission Culture du Sénat a aujourd’hui conclu son examen du projet de loi "Liberté de la création, architecture et patrimoine".

Nous avons d’emblée regretté le manque d’ambition d’un texte attendu comme la grande loi pour la création, le patrimoine et l’architecture et cela en dépit de certaines améliorations apportées par l’Assemblée nationale au projet gouvernemental initial.
En l’état, ce texte se révèle insuffisant.

Il n’est pas à la hauteur d’une politique publique mobilisée contre la montée des obscurantismes. Il n’est pas en capacité de placer la culture au cœur d’une politique publique promouvant le vivre-ensemble.

Le Sénat aurait pu prolonger le travail d’enrichissement de l’Assemblée nationale.
La droite sénatoriale a déconstruit les avancées apportées par l’Assemblée nationale. Elle y a injecté des dispositions dangereuses : limitation des missions du service public de la culture, mise en insécurité des artistes amateurs, retrait de l’Etat et place accrue au marché en matière d’archéologie préventive, fragilisation de la protection du patrimoine…
Les améliorations que nous avions proposées ont été rejetées.

Nous avons donc voté contre le texte issu de la commission sénatoriale.

Nous continuerons en séance plénière à défendre l’idée d’une politique de service public de la culture, du patrimoine et des arts, pilotée par l’Etat en coopération avec les collectivités territoriales et les acteurs concernés.

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