Mal-être des salariés de la CAF Isère

Mal-être des salariés de la CAF Isère - Organisations et conditions de travail (Cottonbro - https://www.pexels.com/fr-fr/@cottonbro)

à

Monsieur LENOIR, directeur général de la CNAF

Monsieur le Directeur général,

Je vous remercie d’avoir pris le temps de répondre au courrier que j’avais adressé à Madame Laurence Rossignol et aux inquiétudes que j’avais exprimées à Monsieur Chevalier, Directeur de la CAF de l’Isère.

Je ne reviendrai pas en détail sur son contenu, mais il me semble cependant par votre réponse, que vous n’ayez pas entièrement pris la mesure de la situation sur laquelle j’alertais Madame la Ministre ainsi que la Direction de la CAF.

Comme je le souligne dans mes courriers je ne mets pas en cause les objectifs de la convention approuvés par le Conseil d’Administration.
Je continue cependant à vous alerter sur ce qui n’est pas qu’un léger inconfort ressenti par le personnel dans une période de réorganisations. En effet, il s’agit de difficultés réelles subies par les salarié-e-s : déficit d’information, de consultation des personnels, de dialogue, méthodes de gestion du personnel plus que contestables, tel le licenciement de la salariée de la halte garderie des Alpins malgré l’avis de la commission de discipline, sans qu’elle soit reçue par sa direction.

Les réorganisations engagées sous votre responsabilité ne sont en fait qu’un prétexte à des conditions de travail et des méthodes fort préoccupantes, qui ne respectent certainement pas les salarié-e-s. Une alerte CHSCT a d’ailleurs été lancée pour danger grave et imminent dans un service en cours de réorganisation.

Je me permets de vous rappeler que les souffrances les plus violentes vécues par les salarié-e-s s’expriment rarement hélas à la barre d’un tribunal de prud’hommes.
Aussi je réitère mon alerte et vous demande d’être particulièrement vigilant à faire prendre les dispositions nécessaires et exiger l’instauration d’un dialogue social respectueux tant des personnels que des usagers et allocataires.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur général, l’expression de ma considération.

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