Madame Pécresse poursuit sa politique antisociale

Cet été, la « Carte Navigo » va encore subir une hausse de tarif pour atteindre la somme de 75,20 euros.

Les sénatrices et les sénateurs du groupe CRC dénoncent cette augmentation qui va pénaliser les familles et les travailleurs.

Sous prétexte d’investissements nouveaux, la Présidente du Conseil Régional, Madame Pécresse, poursuit sa politique antisociale. Le droit à la mobilité dans des conditions économiquement acceptables n’est pas sa priorité. Son choix n’est pas celui de trouver des financements, mais bien de restreindre l’offre de transport et/ou d’augmenter le coût de la Carte Navigo.

Pourtant, d’autres sources de financement sont possibles, comme les sénatrices et sénateurs du groupe CRC le propose depuis 2013, relayant ainsi une proposition portée de longue date par les élus régionaux de leur sensibilité.

Il est temps de faire participer les entreprises, via le versement transport, ces mêmes entreprises qui bénéficient pour leurs salariés et leurs clients de bonnes conditions de mobilité. Ce n’est pas aux usagers de toujours faire les frais des politiques d’austérité. Les entreprises doivent contribuer au financement des services dont elles bénéficient. La politique des cadeaux doit cesser.

Madame Pécresse double cette politique antisociale d’une politique contraire à l’écologie puisqu’elle refuse la gratuité des transports lors des pics de pollution, se limitant à une simple baisse de tarifs concernant uniquement les billets pris à l’unité.

Les sénatrices et les sénateurs du groupe CRC renouvelleront, dès le prochain débat budgétaire, leurs propositions de financement pour les transports publics, en Ile-de-France comme ailleurs, afin qu’ils répondent aux besoins des habitants.

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