General Electric brade 345 emplois à Grenoble

C’est un véritable coup de tonnerre que vient de produire la direction de General Electric en annonçant la suppression de 345 emplois du site de Grenoble, soit près de la moitié des effectifs ! Cette annonce sonne le glas de la disparition du site tout entier, spécialisé dans la production de turbines hydrauliques destinées à l’exploitation des barrages.

L’ancienne branche énergie d’Alstom avait été rachetée en 2015 par General Electric, avec l’assurance de la création de 1000 emplois en France. Ce rachat s’était effectué sous la pression de l’Etat français et avec le feu vert d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie.

Deux ans après, cette même entreprise, pourtant un des principaux acteurs sur le marché européen de fabrication et d’entretien de turbines pour les centrales électriques, invoque la nécessité de se positionner dans un marché concurrentiel et envisage la suppression de 6500 emplois sur ses différents sites en Europe.

A l’heure de la transition énergétique et du développement des énergies renouvelables, une telle manœuvre n’est pas acceptable. Il en va de notre souveraineté énergétique et de la préservation de notre outil industriel.

Je refuse de laisser brader les 345 postes du site de Grenoble, l’expertise et le savoir-faire de ses salarié.e.s. C’est la raison pour laquelle je leur apporte tout mon soutien pour le maintien de leurs emplois, l’exploitation d’une ressource énergétique propre et je rappellerai aux ministres concernés les paroles du gouvernement lors de la signature de l’accord de rachat d’Alstom Energy par General Electric : « le gouvernement est comptable et sera comptable des engagements pris en la matière. » !

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