Avenir du groupe Renault et de ses salariés

M. Éric Bocquet attire l’attention de M. le ministre de l’économie et des finances sur l’annonce faite par le groupe Renault de la suppression de 15 000 emplois dans le monde et de 4 600 postes en France, et ce, sous couvert d’un plan d’économies de plus de 2 milliards d’euros sur trois ans.

Cette annonce cinglante tombe telle la lame d’une guillotine sur la nuque des salariés et suscite colère, incompréhension et indignation. Dans le département du Nord, deux sites seraient fortement impactés : le site de Douai et le site MCA de Maubeuge (filiale de Renault). Deux sites qui seraient d’ailleurs mis en concurrence dans la création d’un éventuel pôle d’excellence autour du véhicule électrique et du petit utilitaire.

Cette annonce faite par le groupe Renault, sans aucune concertation, ne peut être acceptée.

L’État a un rôle majeur à jouer pour éviter cette casse sociale, d’autant plus qu’il est actionnaire du groupe à hauteur de 15 %. D’autant plus également que le groupe Renault a des comptes à rendre, lui qui a perçu notamment l’obole du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE).

Enfin, il est à noter que cette annonce fait porter de grandes inquiétudes légitimes notamment chez les sous-traitants, les élus locaux, et dans les bassins de vie du Douaisis et de la Sambre-Avesnois dont les indicateurs sociaux et économiques sont déjà dans le rouge.

Il lui est par conséquent demandé ce que compte mettre en place le Gouvernement pour éviter cette terrible casse de l’emploi.

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