Situation de guerre au Haut-Karabagh

Question publiée au Journal Officiel le 15 octobre 2020

M. Éric Bocquet attire l’attention de M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur la situation de guerre qui se profile au Haut-Karabagh.

Il rappelle que le Haut-Karabagh, province qui se trouve entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, a proclamé son indépendance le 2 septembre 1991, entérinée deux mois plus tard par un référendum. Pour autant et depuis, les différents et les provocations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan n’ont jamais cessé. Et ce, sans compter sur les influence de la Russie et de la Turquie.

Cela s’est accentué depuis le 27 septembre 2020 puisque des combats meurtriers ont éclaté entre les forces arméniennes et les forces azéries.

Le Premier ministre arménien a énoncé que l’Azerbaïdjan a « déclaré la guerre » à l’Arménie décrétant ainsi « la mobilisation générale » et l’instauration de « la loi martiale ». Le ministère azerbaïdjanais de la défense a annoncé pour sa part le lancement d’une « contre-offensive sur toute la ligne de front » du Karabakh afin de « mettre fin à des activités militaires des forces armées de l’Arménie ».

Ces élans belliqueux placent le Haut-Karabagh sur une poudrière et la situation est dramatique pour les civils. La France et l’organisation des Nations unies ont d’ailleurs appelé instamment à la fin des combats. D’autant que ces combats de haute intensité peuvent déboucher sur un conflit majeur de portée internationale. Retour ligne automatique
Aussi, il est plus qu’urgent que ceux-ci cessent et il est nécessaire d’assurer la protection des femmes, des hommes et des enfants du Haut-Karabagh. Il est urgent de bâtir une paix durable, respectueuse du droit des peuples dans leurs diversités.

C’est pourquoi il lui demande quelles prérogatives compte prendre le Gouvernement français pour assurer la protection des civils et défendre la paix au Haut-Karabagh.

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