à propos de la disparition du Conseil Permanent de la Jeunesse

M. Jean-François Voguet s’étonne de la décision* du ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative qui vient par arrêté de signer la disparition du Conseil Permanent de la Jeunesse.
Cela s’est fait sans aucune consultation préalable, ni information de la représentation nationale. Il y avait sans aucun doute à réfléchir, de nouveau, sur les missions et la composition de ce Conseil. Mais le supprimer ainsi, de façon autoritaire, est le signe d’un refus de concertation.
Alors que le besoin de participer, d’être plus écouté, d’être plus respecté est grandissant dans notre société, et tout particulièrement dans la jeunesse, cette décision fait disparaître la seule structure de concertation sur les problèmes rencontrés par notre jeunesse.
D’ores et déjà, dans le cadre de la nomenclature de la nouvelle loi de finances, il n’existe déjà pas de programme d’action gouvernementale en direction de la jeunesse. Celui-ci est mêlé à celui de la vie associative. Seules deux actions caractérisent l’action gouvernementale dans ce domaine.
A quand la disparition de la jeunesse, dans les attributions ministérielles ?

*arrêté du 23 juin 2005 portant abrogation de l’arrêté du 7 janvier 1998 portant création d’un Conseil permanent de la jeunesse. Paru au journal officiel le 2 juillet 2005

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