SUR LE GEL BUDGETAIRE DES ACTIONS OFIVAL POUR LA FILIERE OVINE

M. Guy FISCHER appelle l’attention de M. le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, sur les difficultés de la filière ovine résultant des gels budgétaires successifs sur les actions OFIVAL contractualisées ou non. En effet, depuis 2003, ces baisses de financement ont de graves conséquences sur l’ensemble des appuis technique, génétique, d’animation et de réserve mis en œuvre en direction des éleveurs.

Le GIE ovin Rhône-Alpes, qui regroupe les chambres d’agriculture, les organisations de producteurs et de techniciens, est, de fait, contraint d’adopter des dispositions revues à la baisse. A court terme, cette politique minimaliste remet en cause le travail structurant engagé dans les élevages d’ovins, compromet la valorisation du travail déjà effectué et dégrade la motivation de l’ensemble des exploitants et professionnels de cette filière, alors que la Charte interprofessionnelle avait instaurée une nouvelle dynamique de la relance ovine qui commençait à porter ses fruits.

Aussi, il lui demande quelles mesures il entend mettre en œuvre pour doter l’OFIVAL des moyens permettant d’offrir aux éleveurs les aides prévues par les conventions régionales et les règlements d’application.