L’ UMP renoue avec le Pétainisme

Depuis l’état d’urgence, seule réponse répressive d’un gouvernement refusant d’assurer la protection des plus faibles pour renforcer le pouvoir des plus forts, il ne se passe pas un jour sans qu’un élu, un ancien ministre ou un ministre en exercice de l’UMP n’en rajoute contre les immigré et les Français modestes, issus ou non de l’immigration.

Après le « nettoyage au karcher », la « racaille des cités », les objectifs chiffrés d’expulsion du territoire, la chasse aux chômeurs, la stigmatisation des Rmistes, la suppression de toute politique de prévention, la valorisation de la colonisation française, viennent de naître la suspension des allocations familiales ou leur versement « au mérite », l’affirmation « qu’ il n’y a pas de misère en France » et que les pauvres « vivent très bien », la distinction entre la population « totalement française » et l’autre, la menace de « déchoir de la nationalité française les étrangers naturalisés »...

Les chaînes télévisées publiques se transforment en service d’information du Ministère de l’Intérieur pour travestir la discrimination appliquée en règle politique comme l’effet d’un handicap et d’un désavantage « naturels » : l’origine sociale et nationale des parents, le lieu de résidence...
Le gouvernement a décidé de profiter de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour supprimer le droit à la retraite des travailleurs étrangers sous prétexte que certains d’entre eux sont retournés terminer leur vie dans leur pays d’origine !
C’est l’escalade de la violence dans la discrimination sociale et raciale.

Ces « idées » ne sont pas nouvelles, elles ressemblent à s’y méprendre à celles mises en œuvre par les hommes du maréchal Pétain à partir de 1940.
La bataille des primaires au sein de l’UMP pour gagner la course aux présidentielles enlève toute honte aux candidats, le nez sur les sondages, qui expriment leur fascisme ordinaire sans vergogne.

La chasse aux électeurs de l’extrême droite renforce celle-ci qui enregistre une vague d’adhésions comme elle n’a jamais connu.
Face à l’urgence sociale, refusons cette dérive extrémiste !

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