20ème journée mondiale du refus de la misère : les inégalités se creusent et la pauvreté gagne du terrain !

Le chômage et la précarité aujourd’hui ravagent la vie de millions de personnes. On estime à près de 7 millions le nombre de travailleurs pauvres dans notre pays, 60 % des salariés tous secteurs confondus, gagnent moins de 1600 euros nets par mois. 47% des familles monoparentales ont des revenus inférieurs au seuil de pauvreté. (774 euros/mois pour une personne).

Notre pays connaît un creusement des inégalités sans précédent. Et il n’est pas possible de considérer la situation des plus pauvres en faisant abstraction de l’augmentation du coût de la vie, qui accroît leurs difficultés et touche des postes essentiels des comptes des ménages, que ce soient l’alimentation, le gaz et l’électricité, l’essence, les transports, les logements, inaccessibles même dans le secteur public,... les hausses incessantes et insupportables des charges qui deviennent l’un des problèmes numéro un.
Quant à l’accès aux soins, il va se restreindre encore avec, notamment, l’instauration de nouvelles franchises, véritables taxes sur la maladie et sur les plus démunis.

Face à ces chiffres d’emploi précaire et de misère, l’argent public est distribué sans contrepartie : 65 milliards d’euros accordés aux entreprises sous forme d’aides ou de contrats spécifiques sans aucun contrôle de leur utilisation, plus 14 milliards, un cadeau inouï voté cet été dans une loi qui accordait l’aumône de 25 millions d’euros à l’expérimentation du RSA de M. Martin Hirsch !
Ces chiffres illustrent bien que la richesse est de plus en plus accaparée par un petit nombre au détriment des autres.

Dans une France où les inégalités s’accroissent, où les pauvres subissent des violences intolérables : privés totalement ou partiellement des droits les plus fondamentaux : emploi, logement, santé, éducation... je serai le 17 octobre sur le parvis des droits de l’Homme, au Trocadéro, aux côtés d’ATD Quart-MONDE et de ses partenaires, pour saluer leur action inlassable et donner du sens à mon propre combat pour le droit de tous à vivre dans la dignité.

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