Industrie aéronautique : la BCE pousse aux délocalisations

Industrie aéronautique : la BCE pousse aux délocalisations (Pixabay)

Dans le cadre de la discussion du budget de la Défense pour 2008, Michelle Demessine a notamment évoqué la difficile situation de nos industries de défense, celle de l’aéronautique en particulier.

A l’heure où les dirigeants de EADS ou de Dassault prennent prétexte de la faiblesse du dollar par rapport à l’Euro pour annoncer des délocalisations de production, elle a démontré que d’autres solutions étaient possibles.
Il faudrait notamment que la France intervienne vigoureusement auprès de la Commission de Bruxelles pour que celle-ci défende devant l’OMC le système des « avances remboursables ».

Mais plus largement, cet aspect des choses nous renvoie directement au rôle que devrait jouer la Banque centrale européenne que le Traité dit « simplifié » ne prévoit pas de modifier, ainsi que le peuple français l’avait pourtant largement souhaité en repoussant la Constitution en 2005.

Si la Banque centrale européenne était davantage tournée vers le soutien à l’emploi et à la croissance et qu’elle puisse agir sur la parité de notre monnaie en faveur du développement industriel, nous ne serions pas dans cet état d’impuissance aux conséquences catastrophiques.

Une raison de plus pour que la ratification de ce traité fasse l’objet d’un grand débat populaire, c’est-à-dire qu’il soit soumis à référendum.

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