Service minimum à l’école : nouvelle provocation du ministre

Service minimum à l'école : nouvelle provocation du ministre

A la veille d’une grande journée de mobilisation dans l’Education nationale, allant de la maternelle à l’université, Xavier Darcos brandit une nouvelle fois la menace d’une loi pour imposer son service minimum d’accueil dans les écoles. Et d’assurer qu’avant « la fin du quinquennat » il sera « imposé ».

En janvier dernier, lors de la première expérimentation de ce service, le ministre de l’Education nationale avait déjà prévenu les syndicats que, faute d’un accord « dans les deux mois », il passerait « par la loi ». Sauf que depuis, le ministère n’a fait aucune proposition de concertation aux syndicats !

Le ministre s’illustre une nouvelle fois par son sens du dialogue social. Et préjuge un peu vite du vote d’une telle loi - contraire au droit de grève des enseignants - par le Parlement.

Cette nouvelle provocation fait suite à celle du week-end denier où le ministre, après avoir rencontré les deux syndicats lycéens, s’est permis d’annoncer la fin du mouvement. Elle s’apparente à une opération de diversion pour faire oublier les raisons de cette mobilisation : 11 200 postes supprimés à la rentrée prochaine et des nouveaux programmes du primaire largement contestés par la communauté éducative.

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