Loi BACHELOT : amorce d’un plan social dont les patients seront les victimes

Les sénateurs UMP ont adopté en commission des affaires sociales, un amendement au projet de loi « Hôpital, Patients, Santé, territoires », autorisant le directeur général de l’Agence Régionale de Santé (ARS), véritable super-préfet sanitaire, à contraindre les établissements publics de santé à supprimer un certain nombre d’emplois.

Cet amendement est la démonstration par la preuve de ce que dénoncent les sénatrices et sénateurs du groupe CRC - SPG. Ce projet de loi ne vise pas à améliorer l’offre de soins, il s’agit d’un projet de loi dogmatique, dont les principales finalités sont la privatisation du service public de santé, l’instauration d’une logique comptable, et l’application de la RGPP à l’Hôpital.

Cette insertion, qui fera l’objet d’un amendement de suppression des sénateurs du groupe, pourrait avoir, si elle était maintenue, de lourdes conséquences sur l’organisation hospitalière et donc, sur la qualité et la sécurité des soins dispensés aux malades.

Alors que le gouvernement prévoit un plan social dans les hôpitaux entraînant la suppression de plus de 20 000 emplois, les sénatrices et sénateurs du groupe CRC - SPG exigent avec force le retrait de cette disposition et du projet de loi dans son ensemble, afin d’éviter que les besoins en santé et en soins ne soient sacrifiés sur l’autel de la privatisation et de la rentabilité financière.

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