Refusons la privatisation de La Poste !

Alors même que la crise met en exergue les failles de notre système financier, le gouvernement va présenter demain au conseil des ministres un projet de loi visant à privatiser La Poste. D’ores et déjà, les usagers et les collectivités mesurent les conséquences de ce prélude à la privatisation : réduction du nombre de bureaux de poste et des horaires d’ouvertures, développement des agences postales communales, augmentation du prix du timbre, sabordage du statut du personnel,....

La Poste est et doit rester un service public. Elle doit conserver son rôle de lien social dans les quartiers populaires et les campagnes, son rôle crucial en terme d’aménagement du territoire tout en contribuant au maintien des populations et de l’activité économique dans les zones rurales et de montagne.

La constitution modifiée permet l’organisation d’un « référendum d’initiative populaire », mais la loi organique l’instituant n’a pas encore été votée. C’est pourquoi, j’ai interpellé le gouvernement afin qu’il élabore dans les plus brefs délais ladite loi organique afin de rendre effective la mise en œuvre des référendums d’initiative populaire et que la première application se fasse sur la privatisation de La Poste. En effet, en tant que service public, elle appartient à l’ensemble des citoyen-n-es et il est donc logique qu’elles et ils soient consultés sur son changement de statut !
A défaut, j’en appelle à l’ensemble des élu-e-s, attaché-e-s au maintien d’un service public postal dans nos territoires, afin qu’ils et elles s’inscrivent dans la démarche du collectif national contre la privatisation de La Poste, relayé dans le département, pour l’organisation d’une consultation populaire sur l’ouverture au privé de la Poste, qui se déroulera simultanément dans toute la France le 3 octobre.
L’avenir de La Poste concerne la nation et le débat ne saurait lui être confisqué !