Valérie Pécresse contrainte d’annoncer une suspension du plan de suppression d’emplois à l’AP-HP

Le mécontentement ne cesse de grandir parmi les personnels de l’AP-HP. La confirmation, il y a quelques jours, par le directeur de l’AP-HP, de la suppression de près de 4000 postes d’ici 2012 a généré un tollé de la part de tous les acteurs du service public hospitalier.

Malgré la dénonciation de la dégradation inévitable de l’accueil des patients, le gouvernement maintient sa politique du chiffre et de la rentabilité financière pour l’hôpital, dont la vocation et l’ambition sont et doivent rester l’égalité d’accès aux soins pour tous et partout.

Valérie Pécresse, chef de file UMP en Ile-de-France pour les élections régionales, vient d’annoncer le report de la décision des suppressions de postes à l’AP-HP à juin 2010. On se souvient que le personnel hospitalier d’Ambroise Paré avait imposé la création de plus de 100 postes pour le maintien de cet hôpital public de proximité.

Face à la mobilisation grandissante contre la casse de l’hôpital public, c’est le signe que le gouvernement ne peut continuer à écrémer le service public en toute impunité, sans tenir compte des attentes des usagers et des personnels. Cependant, le gouvernement n’en renonce pas moins à sa politique de dépeçage de l’hôpital public.

La mobilisation doit continuer à s’amplifier pour le retrait de la loi Bachelot/HPST, contre le projet de la droite de saboter l’hôpital public, pour offrir un boulevard à l’offre privée de soins.

Confrontés aux inégalités, les hommes et les femmes de notre département et de notre région ont plus que jamais besoin d’un grand service public de la santé, appuyé sur les progrès considérables de la médecine. Celui-ci appelle un autre financement de l’assurance maladie, imposant notamment une cotisation sur les stock-options et une cotisation sociale sur les revenus financiers.

Retour en haut