L’avenir de la formation des enseignants dans le sud des Hauts-de-Seine doit être assuré

L'avenir de la formation des enseignants dans le sud des Hauts-de-Seine doit être assuré - IUFM Antony

Le 3 décembre, à l’ invitation des personnels de l’IUFM d’Antony Val-de-Bièvre, je me suis rendue sur place, avec d’autres élus des Hauts-de-Seine, pour échanger sur leurs inquiétudes concernant le devenir de leur structure de formation.

Dès septembre dernier, le Conseil Général des Hauts-de-Seine a formulé son souhait de récupérer les locaux de Val-de-Bièvre, dont il est propriétaire. Par ailleurs, l’Université de Cergy-Pontoise, dont dépend désormais l’IUFM d’Antony, a annoncé avoir décidé de transférer la majeure partie de la formation dans les locaux neufs construits à Gennevilliers.

A la rentrée 2010, une partie des personnels et des formations assurées à Val-de-Bièvre pourraient par ailleurs être transférés sur l’autre site IUFM d’Antony, l’IUFM Jouhaux.

La rencontre organisée lors de ma venue avec les enseignants et les étudiants a permis un échange très fructueux sur leurs attentes, ainsi que sur leur incompréhension des décisions prises sans concertation.

Il apparaît de plus que ce transfert pourrait recouper un projet plus vaste, en lien avec les profondes réorganisations voulues dans le projet de Grand Paris. La fermeture du site Val-de-Bièvre ne pourrait être qu’une première étape d’une suppression pure et simple de la formation des enseignants dans le sud du département.

Je soutiens pleinement l’ouverture d’un site à Gennevilliers, demandée de longue date pour rééquilibrer l’offre de formation dans les Hauts-de-Seine. L’existence nouvelle d’un site à Gennevilliers ne doit cependant pas rimer avec la possibilité d’une diminution, voire d’une disparition totale de l’offre de formation à Antony.

Dans cette ville, la fermeture annoncée de l’IUFM Val-de-Bièvre en plus de la destruction de centaines de logements étudiants sociaux à la Résidence Universitaire, orchestrée là aussi par le Conseil Général, font craindre que ne soient privilégiées de nouvelles opérations immobilières, particulièrement lucratives, au détriment des populations.

Je renouvelle mon entier soutien aux personnels et étudiants du Val-de-Bièvre et à leur mobilisation contre cette attaque des structures de formation.

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