Les associations représentatives des personnes handicapées et parents d’handicapés dénoncent la précarité croissante

Madame Annie David appelle l’attention de Madame la secrétaire d’État chargée de la famille et de la solidarité sur la politique du handicap, sur la précarité croissante des personnes handicapées, dénoncées par les associations représentatives des personnes handicapées et des parents d’enfants handicapés. Ces dernières ont d’ailleurs déclaré l’année 2009 "année noire du handicap".

En effet, la majorité des personnes handicapées n’ont toujours pas accès au travail et les orientations actuelles de la politique sociale du gouvernement (déremboursements, franchises, non augmentation du forfait hospitalier) sont autant de facteurs aggravants de cette précarité.
En outre, elle tient à souligner le fait que l’Allocation Adulte Handicapée (AAH) reste très inférieure au seuil officiel de pauvreté.

Aussi, dans le souci de permettre aux adultes et aux enfants handicapées de vivre dignement, les associations sont porteuses de plusieurs revendications dont l’alignement de l’AAH, de l’Allocation de Solidarité aux personnes âgées et des minimums de pensions (retraite/invalidité) sur le SMIC et la suppression des franchises médicales et des déremboursements.

Elle lui demande donc quelles suites elle entend donner à ces revendications légitimes et notamment quelles sont ses intentions en matière de politique du handicap, à l’heure où la loi du 31 décembre 2009 autorise la France à ratifier la convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées, signée à New-York le 30 mars 2007.

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