La direction de l’AP-HP doit retirer sa plainte contre certains de ses salariés

L’Assistance Public des Hôpitaux de Paris (AP-HP), qui subit à la fois les contrecoups d’une politique de rigeur économique sans précédent et un mode de tarification (T2A) inadapté à l’accomplissement des missions de service public qui sont les siennes devrait faire, selon la volonté de la direction et du Gouvernement, l’objet d’une restructuration sans précédent, prévoyant notament le regroupement des 37 établissements en 12 sites et la suppression de près de 4000 postes.

Cette restructuration, qui pourrait ne pas être sans conséquence en matière d’accès aux soins et de conditions de travail des salariés, a conduit certains d’entre eux à retenir temporairement quelques cadres dirigeants de l’AP-HP afin d’exiger qu’il soit mis fin à ce projet.

Nicole BORVO COHEN-SEAT – Sénatrice de Paris – et l’ensemble des membres du groupe CRC-SPG, demandent à la direction de l’AP-HP de renoncer à la plainte qu’elle a déposée contre ses personnels et les assurent de leur soutien dans leur défense du formidable outil de santé publique, de prévention et de recherche que constitue l’AP-HP.

Ils demandent également, conformément à la motion adoptée par le conseil d’administratiuon de l’AP-HP que le Gouvernement et la direction de l’AP-HP renoncent au projet de suppression d’emplois qui aura pour effet de dégrader un peu plus les conditions de travail des personnels et par conséquent, la qualité d’accueil et de soins.

L’explosion de la pénibilité liée au travail et des inégalités en santé, exigent des pouvoirs publics qu’ils renforcent à la fois le dialogue social et le service public de santé.

Deux mesures par ailleurs incompatibles avec les objectifs de la loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » (HPST) qu’il est urgent d’abroger.

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