Nous réaffirmons notre soutien au peuple birman

La Ligue Nationale pour la Démocratie (LND), principal parti de l’opposition birmane, est interdite depuis le 7 mai dernier, aux termes de la loi sur les partis imposée par la Junte militaire au pouvoir.

Celle-ci contraignait la LND, pour pouvoir continuer d’exister, à exclure notamment de ses rangs Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix, actuellement privée de toute liberté.

Cet événement discrédite totalement la première élection depuis 20 ans qui devrait être prochainement organisée en Birmanie. Elle est la conséquence directe de la constitution de 2008 rédigée par la junte et soumise à référendum dans des conditions tellement scandaleuses que le résultat n’a été reconnu par aucune autorité internationale. Dans ce contexte elle ne pourra avoir aucune valeur démocratique.

La situation d’atteinte intolérable aux Droits de l’Homme qui règne dans ce pays à l’encontre des opposants politiques comme des minorités ethniques se trouve donc encore renforcée.

C’est pourquoi les membres du Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et des sénateurs du Parti de Gauche réaffirment leur soutien au peuple birman et à l’opposition à la junte militaire. En leur nom, j’interpelle aujourd’hui le gouvernement afin que la France, comme l’Australie et les État-Unis, refuse de reconnaître le processus électoral en cours et adopte des mesures concrètes pour soutenir la démocratie et les Droits de l’Homme en Birmanie.

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