Partir plus tard à la retraite, un choix politique et non une fatalité

Partir plus tard à la retraite, un choix politique et non une fatalité - Communiqué de presse

Le Gouvernement actuel, et le parti majoritaire dont il est issu, ne cessent aujourd’hui de répandre l’idée que la question des retraites, de leur financement, n’est pas une question de choix politique mais de bon sens, c’est de la manipulation !
La productivité du travail français est aujourd’hui, selon les derniers chiffres, parmi les plus importante du monde. Une heure de travail d’un employé en France produit de plus en plus de richesses tous les ans.
Pourtant, le pouvoir d’achat des salariés ne cesse de baisser.
Où va l’argent ?
Le Gouvernement actuel n’a fait qu’agir pour déséquilibrer de plus en plus la balance entre rémunération du travail et rémunération des capitaux.
Il a transféré les bénéfices du travail vers la rémunération des actionnaires plutôt que vers les services publics, la sécurité sociale et les retraites.
Il a couvert les dettes des banques qui ont joué en bourse, sans retour significatif pour l’Etat, il a réduit les cotisations patronales, mis en oeuvre le bouclier fiscal qui a couté 458 millions d’euros à l’Etat au bénéfice des 14 000 contribuables les plus riches.
Il a cassé le code du travail, permettant une explosion du travail précaire, et le chômage n’a fait qu’augmenter depuis.
Aujourd’hui, ce sont les retraites que le Gouvernement entend réduire, alors que les profits des grandes entreprises et le produit intérieur brut augmentent. C’est un choix politique, favorisant les catégories de population les plus élevés et réduisant au minimum les pensions des retraités.
Si les progrès de la science permettent de vivre plus longtemps, c’est un progrès de société pas une malédiction !
Les moyens de maintenir l’âge de départ à la retraite à 60 ans pour tous, avec une pension correcte existent : il suffit de taxer, même très peu, les dividendes des actionnaires, les stock options, supprimer le bouclier fiscal... et le déficit serait largement réduit.
C’est pourquoi je soutiens la mobilisation le jeudi 27 mai.
Ensemble faisons entendre que nous ne sommes pas dupes, que nous voulons d’autres orientations pour la réforme des retraites et que cette réforme soit mise en débat. Affirmons notre désir du maintien de l’âge légal de départ en retraite à 60 ans.

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