Les promesses du Président de la République pour le G 20 ne sont pas crédibles

En présentant ses priorités pour la présidence du G 20 au cours de la troisième conférence de presse de son quinquennat, le Président de la République a tenté de prendre de la hauteur et de se « représidentialiser » après ses interventions malheureuses dans les débats franco-français.

L’image dégradée de la France dans le monde et les différents échecs de notre diplomatie dans la dernière période ont rendus la tache quasiment impossible.
Nicolas Sarkozy n’a pas, comme il le prétend, les moyens, ni sans doute la volonté, de réformer le système monétaire international. Comment pourrait-il protéger les économies contre le rôle destructeur des marchés financiers sans mettre en cause, comme il l’a affirmé, la suprématie du dollar ni instaurer un contrôle des capitaux ?

Ses propositions de simple régulation de ces marchés, en luttant contre les paradis fiscaux et en encadrant les activités bancaires, sont démenties par la réalité de la politique qu’il mène au plan national.

De même, comment croire à la reprise de l’idée de taxer les transactions financières pour trouver de nouvelles ressources pour le développement quand l’aide publique au développement diminue chez nous ?

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