Michèle Alliot-Marie doit tirer les conséquences de ces actes

Les trois sénateurs du groupe CRC-SPG n’ont pas participé à l’audition de Mme Alliot-Marie qui s’est déroulée ce matin, jeudi 17 février par la Commission des Affaires étrangères et de la défense du Sénat.

Par cette initiative forte, ils entendent placer la Ministre devant ses responsabilités.

Ils estiment en effet que depuis le début du mouvement populaire tunisien, l’attitude du gouvernement de la France n’est pas acceptable.
Le silence, puis le soutien du bout des lèvres à ce peuple qui s’est courageusement soulevé contre le dictateur Ben Ali, masquait mal la complaisance du gouvernement de Nicolas Sarkozy avec ce pouvoir ami.

A ce soutien politique à un gouvernement honni par tout un peuple est venu s’ajouter l’attitude peu responsable de la Ministre des Affaires étrangères.
A la proposition de soutien logistique à la police qui a marqué l’opposition de notre pays, mais aussi de tout le monde arabe sont venues s’ajouter les annonces successives de relations plus personnelles entre Mme Alliot-Marie et le pouvoir politique et économique de la Tunisie.

Ce feuilleton à rebondissement, émaillé de dissimulations et de contrevérités, doivent amener le Ministre à tirer les conséquences de ces actes qui ternissent l’image de notre pays.

Elle doit maintenant prendre sa décision. Persévérer dans une obstination difficilement compréhensible risquerait fort de rendre inaudible pour longtemps la parole de la France dans le monde arabe et bien au-delà.

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