Journée internationale des droits des femmes

Si ce 8 mars 2011 porte un espoir émancipateur pour les peuples, il n’en reste pas moins que les femmes du monde entier doivent toujours continuer à se mobiliser pour défendre leurs acquis et en conquérir de nouveaux !
Car les femmes sont aussi celles qui se rebellent, pour exiger une société de pleine égalité : aux quatre coins de la planète, elles sont debout et combattent l’ordre établi.
En Egypte, en Lybie, ou Tunisie, où lors d’un voyage j’ai pu mesurer leur détermination et leur combativité, les femmes sont en première ligne pour permettre à leurs pays de passer d’une dictature à une démocratie.
En France, nous avons ainsi été des milliers pour dire non à la reforme des retraites, voulue par un gouvernement de droite réactionnaire, sous prétexte de crise.
Notre détermination est intacte, d’autant plus que l’année 2010 devait être, selon les engagements du Président de la République, celle de l’égalité.
Non seulement, il n’en est rien mais on assiste à une régression sans précédent de la situation des femmes : en effet, elles subissent de plein fouet la crise du système capitaliste « patriarcal », qui voudrait, comme en témoigne le récent sondage de l’Insee dans lequel un Français sur quatre estime qu’en période de crise, les hommes doivent être prioritaires sur les femmes pour trouver un emploi, les transformer en femmes objets cantonnées à des rôles seconds.

Aux côtés de ces femmes, je reste rebelle et citoyenne, pour faire reculer toutes les inégalités et discriminations : l’égalité professionnelle et salariale doit devenir effective.
Rebelle et citoyenne, je m’engage pour le maintien, le développement et l’amélioration des services publics pour que cesse la casse de la santé avec son lot de fermetures de services hospitaliers, de centres d’IVG.
Rebelle et citoyenne, je continue de combattre la reforme des collectivités territoriales, véritable déni de démocratie qui sacrifie la parité sur l’autel de l’hégémonie des pouvoirs.

En cette 101ème journée de défense des droits des femmes, plus que jamais, nous devons nous mobiliser pour faire converger nos luttes. En effet, non seulement nous devons préserver nos acquis, obtenus de hautes luttes par des générations de femmes qui ont bravé bien des interdits pour gagner le droit de vivre debout, mais nous devons les renforcer pour permettre aux générations futures de connaitre enfin l’égal accès à nos droits !

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