La chasse doit rester une activité populaire

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La chasse est un sujet si controversé que moins on en parle, mieux on se porte. A chaque fois sont réveillées les passions des chasseurs comme celles des anti-chasse de tout poil, toujours prêts à nous plumer. (Sourires) Des millions de nos concitoyens utilisent la nature durant leur loisir tout en ignorant ce qu’elle recèle. Qui mieux qu’un technicien cynégétique pourra expliquer ce qu’il en est des animaux présents sur un territoire ?

Tout se tient dans le mot « équilibre » : aucun chasseur n’a intérêt à le bouleverser. Le milieu naturel est façonné par l’homme, restructuré par les différentes formes d’activité. Les principaux dégâts causés à la diversité ne sont pas dus à la chasse : pesticides, myxomatose ont tué bien plus que les chasseurs.

M. Jean-Paul Emorine, président de la commission de l’économie. - C’est bien vrai !

M. Gérard Le Cam. - Ce sont les chasseurs qui paient les dégâts occasionnés aux agriculteurs par les gros animaux. Serons-nous encore assez nombreux, demain, pour financer les dégâts du gros gibier et éliminer les nuisibles ? Ce que nous ne ferons pas devra être payé par d’autres.

La fonte des effectifs de chasseurs est un danger réel. Nous avons encore la force du nombre et celle de l’ancrage populaire. Une nature morte, c’est bien beau -sur un tableau ; une nature vivante est encore plus belle !

Le groupe CRC votera cette proposition de loi. Il restera vigilant pour que la chasse reste une activité populaire, accessible à tous.

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