Maintien du programme européen de l’aide alimentaire aux plus démunis

Madame Annie David appelle l’attention de Monsieur le ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur la réduction considérable du budget du programme européen d’aide alimentaire aux plus démunis (PEAD).
Réunis le 20 septembre 2011 à Bruxelles, les ministres européens de l’agriculture n’ont pas réussi à s’accorder sur l’avenir du PEAD.

En effet, une récente décision de la Cour de justice de l’Union européenne contraint la Commission européenne à appliquer le règlement actuel sur la base des seuls stocks disponibles fragilisant ainsi le PEAD.

Aucun procédé technique ou juridique ne saurait justifier le blocage des plans PEAD 2012 et 2013.

Elle lui rappelle, à cet effet, que le PEAD est réparti, en France, entre quatre grandes associations en charge de l’aide alimentaire (la Croix-Rouge française, la fédération des banques alimentaires, les Restos du cœur et le Secours populaire), lesquelles effectuent un travail considérable en direction des plus démunis. Or, si le budget du PEAD diminue de 80%, ce sera 20 millions de repas en moins pour les plus démunis.

Dans un contexte marqué par une crise durable et profonde, il lui semble essentiel de défendre et de pérenniser ce programme de distribution dont la nécessité n’est plus à démontrer.

Aussi, elle lui demande d’intervenir fortement auprès des 6 pays (Allemagne, Royaume-Uni, République Tchèque, Suède, Danemark, Pays-Bas) qui s’opposent au maintien du budget du PEAD, afin qu’ils revoient leur position lors du prochain sommet européen, en octobre, et éviter ainsi une catastrophe humanitaire.

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