La cause des femmes victimes de violences doit rester une priorité

Aujourd’hui encore, en France, 1 femme meurt tous les 2 jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint et 350 femmes sont violées chaque jour.

Les violences et inégalités sexistes sont elles aussi toujours présentes dans le monde du travail : 1 femme sur 6 y subit des violences sexistes et à travail égal et diplôme égal, une femme gagne 25% de moins qu’un homme.

Ces chiffres révèlent bien l’urgence pour notre République de se doter de moyens efficaces pour faire respecter les droits des femmes.

Depuis des années, les parlementaires communistes travaillent d’arrache-pied avec les associations féministes pour le vote d’une loi-cadre, reconnaissant pleinement la spécificité des violences faites aux femmes et définissant les enjeux de prévention et d’éducation.
L’adoption, le 9 juillet 2010, d’une loi, qui n’est pas cette loi-cadre, relative aux violences, dont celles faites aux femmes, a tout de même constitué, à juste titre, une véritable victoire pour les femmes.

Mais ni cette loi, ni aucune autre loi ne modifieront les mentalités s’il n’y a pas de volonté politique de leurs mises en application avec les moyens nécessaires.

A l’heure des politiques d’austérité imposées à notre peuple par Nicolas Sarkozy et son gouvernement, les moyens manquent pour les femmes victimes et les associations qui les soutiennent et les accompagnent.

Cette situation est inacceptable. La cause des femmes victimes de violences doit rester une priorité nationale.

C’est pourquoi je continuerai d’exiger de l’Etat qu’il tienne ses engagements pour une meilleure prise en charge des victimes, les mesures de prévention dès le plus jeune âge, la formation des professionnels et le soutien aux associations.

Il y a aussi urgence à mettre les moyens nécessaires pour l’ouverture de nouveaux lieux d’accueil et d’hébergement d’urgence et pour l’attribution de logements aux femmes victimes de violences.

Des solutions concrètes et volontaristes sont possibles, comme le montre la ville de Gennevilliers, pleinement engagée dans ce combat.

A l’invitation du maire de Gennevilliers, je suis présente aujourd’hui à la signature de la convention entre les villes de Gennevilliers, Colombes, Asnières-sur-Seine, Villeneuve-la-Garenne, Clichy-la-Garenne et l’association l’Escale pour favoriser l’accès aux logements aux femmes victimes de violences conjugales.

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