Fermeture d’une section BTS au lycée de Chelles : Michel Billout intervient auprès du ministre de l’éducation nationale.

Fermeture d'une section BTS au lycée de Chelles : Michel Billout intervient auprès du ministre de l'éducation nationale.

Monsieur le Ministre,

Je souhaite attirer tout particulièrement votre attention sur l’émotion que suscite la décision du Rectorat de Créteil, de fermer la section BTS "conception et réalisation de systèmes automatiques" du lycée Bachelard de Chelles.

Le 26 janvier dernier, dans une déclaration commune, la FCPE, le SNES FSU, la PEEP et l’UFAL ont condamné cette décision arbitraire qu’ils estiment fondée sur aucune réalité pédagogique ni économique.

• La classe de ce BTS affiche complet, 18 élèves étant inscrits pour 18 places proposées.

• La ville de Chelles et son bassin constituent un gisement potentiel d’emplois et de débouchés pour les futurs lauréats. De plus, le développement du bassin de Marne-la-Vallée inviterait plutôt au développement de ce type de formation qu’à son saccage.

De surcroit, la décision de fermeture est d’autant moins comprise que cette formation a bénéficié en début d’année scolaire de crédits pour permettre une passerelle avec les titulaires du bac professionnel dont certains élèves du Lycée L. Lumière de Chelles ont pu bénéficier.

Le Conseil Régional, de son côté, a fait un gros effort d’investissement en matériels. L’incompréhension est d’autant plus grande que cette formation permet une insertion professionnelle dans les trois à six mois qui suivent l’obtention du diplôme. Les chefs d’entreprise du bassin économique Chellois ont d’ailleurs apporté par écrit leur soutien au maintien de ce dispositif de formation qui leur permet de recruter, localement, des collaborateurs qualifiés et en adéquation avec leurs besoins. Pour ces entrepreneurs, "fermer les sections formant les futurs acteurs du savoir faire national est aberrant !".

Comment accepter, à l’heure ou chacun prône la nécessité de réindustrialiser notre pays et de combattre le chômage des jeunes, qu’une formation technique valorisée par des débouchés professionnels réels puisse être supprimée au nom d’une "économie de crédits" à très courte vue ?

A ce jour, et malgré sa disparition au catalogue proposé à l’Admission Post-Bac (APB), un recensement officieux des élèves intéressés donne un total d’une soixantaine de candidatures pour ce BTS, dont 12 issues du LEP Lumière. Pour toutes ces raisons, le maintien du BTS CRSA au lycée Gaston Bachelard de Chelles me semble indispensable.

Je vous prie de croire, Monsieur le ministre, en l’expression de mes respectueuses salutations.

Pour en savoir plus, lire ci dessous l’article de presse paru dans le journal "La Marne" du 8 février 2012.

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