Un gage de plus du gouvernement au patronat

Un gage de plus du gouvernement au patronat - Pacte de responsabilité

Le fameux « Pacte de responsabilité » est annoncé par le gouvernement comme étant un ensemble de dispositions destinées à restaurer la compétitivité de l’économie française, donc à soutenir l’investissement et l’emploi.

Qu’en est-il en réalité ? Il s’agit d’une politique ultra-libérale qui consent au patronat des gages que même Sarkozy n’avait jamais osé leur donner, et qui s’apprête à mettre à la diète les collectivités locales, les services de l’État, la Sécu, donc les trois fonctions publiques !

Le « Pacte de responsabilité », c’est avant tout de nouveaux cadeaux au MEDEF, avec : la poursuite de l’allégement du coût du travail (il est question de 30 milliards supplémentaires), une « modernisation » de la fiscalité sur les sociétés, avec une contrepartie en termes d’emploi annoncée mais non concrétisée.

La contrepartie, c’est rien moins que 50 milliards d’économies que devront supporter les Français à travers leurs impôts et en faisant les frais d’une diminution de la qualité des services publics à tous les niveaux : d’après les premières annonces dont la presse s’est fait l’écho, ces économies se répartiraient comme suit :

  17 milliards sur les services de l’État ;

  23 milliards sur la Sécurité sociale ;

  10 milliards sur les dotations aux collectivités locales.

En cette période de crise où les besoins de protection de la population sont criants, réduire ces dotations, affaiblir la Sécu, diminuer les services de l’État reviendrait à augmenter notamment les impôts locaux ou à réduire toutes les actions d’intérêt général.

Quant aux fonctionnaires, qu’ils soient d’État, territoriaux ou hospitaliers, ils vont voir se poursuivre le gel de leur point d’indice et, sans doute, être les victimes de baisses d’effectifs.
Pour faire connaître à tous le contenu de ce marché de dupes, je manifesterai le 12 avril prochain contre l’austérité organisée par le gouvernement socialiste suivant les injonctions de Bruxelles.

Je redis et j’affirme qu’il est possible de rompre avec une austérité sans pareil imposée à nos populations, par une juste répartition des richesses qui privilégierait l’emploi et le pouvoir d’achat.

Retour en haut