Corvéables à merci et livrés au bon vouloir de leurs employeurs

Communiqué également signé par Hélène Bidard, Maire-adjointe de Paris en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes et Didier Le Reste, Conseiller de Paris.

Mercredi 8 octobre à 10h00, nous nous rendrons au 57 boulevard de Strasbourg, à Paris, pour apporter notre soutien aux personnels du salon de coiffure.

Depuis le mois de juin, ces salariés, en grande majorité des femmes mènent une lutte difficile contre leur employeur.

Après avoir obtenu gain de cause pour le paiement de leurs salaires, pour l’obtention de leurs contrats de travail en juin, la liquidation judiciaire du salon, a été organisée par les patrons du quartier.

Sans activité professionnelle, elles et ils n’ont aucune possibilité de régulariser leur situation administrative.

Sans papiers, elles et ils sont corvéables à merci et livrés au bon vouloir de leurs employeurs.


Le 6 août les coiffeurs-ses et manucures ont, avec la CGT, porté plainte contre X, notamment pour travail dissimulé et traite des êtres humains. Nous serons donc sur place, en tant qu’élus communistes, pour dénoncer leurs conditions de travail et d’exploitation et faire respecter leurs droits.

Suite à notre venue, nous interviendrons auprès de la Préfecture de police qui, malgré plusieurs courriers notamment de Pierre Laurent, Sénateur de Paris, n’a toujours pas agi pour défendre ces femmes et ces hommes.

Les salons de coiffure font la spécificité du quartier de Château d’eau ; pour qu’ils continuent à l’être, il est urgent de mettre fin à un système qui nuit gravement à l’intérêt général. La plainte déposée pour traite des êtres humains doit aller jusqu’au bout.

Les "personnels du 57" doivent être entendus et leur protection doit être garantie.

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