Le travail dominical menace la sphère familiale et associative

Le travail dominical menace la sphère familiale et associative - Loi Macron

En tant que sénateur communiste, j’ai à cœur de replacer l’humain au centre de notre projet de société. Je défends une société qui laisserait leur place aux activités associatives, sportives, militantes, mais aussi au temps passé en famille ou entre amis. J’estime que le travail dominical menace la sphère familiale et associative. Il n’est pas la solution pour relancer la consommation et ne crée aucun emploi dans les grandes surfaces, qui menacent les commerces de proximité.

Je refuse ce modèle qui nous est proposé, dans lequel les plus précaires doivent accepter de travailler en soirée, le dimanche ou les jours fériés, pour satisfaire à quelques besoins de consommation. Besoins qui, étant donné l’évolution du pouvoir d’achat des français, ne sont d’ailleurs pas avérés.

De même qu’il n’est pas avéré que cette mesure ait un impact positif sur l’économie : il s’agit surtout de détourner une partie de l’activité commerciale des centres villes vers les centres commerciaux périphériques, et d’étaler la consommation de la semaine sur 7 jours au lieu de 6.

En 2009, j’avais vivement combattu la loi Mallié, notamment aux côtés des sénatrices et sénateurs socialistes.

En 2011, j’avais co-signé une proposition de loi visant à garantir le respect du repos dominical, proposition qui avait été adoptée par le Sénat.

En 2015, je continuerai à porter ce combat, en m’opposant aux dispositions du projet de loi dit "Macron", et en m’appuyant sur la mobilisation citoyenne, qui m’est précieuse.

Retour en haut