L’Education doit être une priorité nationale

L'Education doit être une priorité nationale

par Annie David

En remettant en cause le cadre national de gestion des personnels TOS, c’est le principe de l’école républicaine qui est bafoué.

C’est aussi l’unicité de l’équipe pédagogique qui est remise en cause.

Indispensables à la cohésion de la communauté éducative, les fonctionnaires TOS permettent d’assurer l’accueil des élèves, un environnement social favorable et un service éducatif de qualité.
Par ailleurs, les aides-éducateurs, MI-SE et surveillants voient leur nombre diminuer de 30 000 personnes.
Les enseignants voient supprimer 6 300 postes.

L’insuffisance des postes ouverts aux concours est aggravée par la suppression de 4500 places.
Dans l’administration scolaire, la suppression de 1100 postes va détériorer le fonctionnement et les conditions de travail.
L’insuffisance des postes aux concours dans le 1er degré et la baisse drastique dans le second degré hypothèquent l’avenir.

La précarité et le recours aux heures supplémentaires vont se renforcer.
Aussi, nous affirmons notre total soutien à l’ensemble des personnels grévistes du 25 mai pour qu’un budget prioritaire empêche le recul des différents secteurs de l’Enseignement, pour rétablir tous les postes supprimés, pour recruter 10 000 surveillants sous statut MI-SE, pour porter à 18 000 les postes mis aux concours, pour en finir avec la précarité, pour une revalorisation morale et matérielle des métiers de l’enseignement et pour renoncer à la décentralisation de l’Education Nationale.

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