Le soutien aux médias de proximité ou non professionnels - 1,8 million d’euros - n’a pas été revalorisé depuis 2022. De nombreux syndicats et associations tirent pourtant la sonnette d’alarme sur les concentrations qui menacent l’équilibre du secteur.
Malheureusement, notre amendement visant à rehausser le taux de la taxe sur le streaming affectée au CNM - au faible taux de 1,75 % ! - a été rejeté. Cela n’aurait pourtant perturbé ni les plateformes ni les consommateurs et aurait compensé la coupe de 1,3 million d’euros. La question du financement du CNM est primordiale si l’on veut qu’il remplisse ses missions, notamment en matière de diversité musicale.
La loi de finances initiale pour 2024 avait prévu d’accorder 69 millions d’euros à France TV, France Médias Monde, Radio France et l’INA sur le programme de transformation, mais seuls 19 millions d’euros ont été versés. Deuxième manquement à la parole donnée : le non-respect des trajectoires budgétaires des contrats d’objectifs et de moyens.
On réduit les moyens de l’audiovisuel public sans adapter ses missions : faire autant avec moins, tel est le mantra du Gouvernement ! Le groupe CRCE-Kanaky ne votera pas ces crédits.