L’augmentation des inégalités porte un coup sérieux au pacte social. Face à la pandémie, le Gouvernement a débloqué 200 milliards d’euros pour les entreprises. Aujourd’hui, 1,3 milliard seulement pour les plus précaires.
Alors que toutes les associations alertent sur la hausse des demandeurs, seuls 142 millions d’euros iront à l’aide alimentaire.
À 311 millions d’euros, les crédits de l’action 17, « Protection et accompagnement des enfants, des jeunes et des familles vulnérables », sont en diminution. Le comité interministériel à l’enfance a annoncé que les jeunes placés à l’aide sociale à l’enfance (ASE), qui devaient recevoir 4 588 euros à leur majorité, ne recevront que 1 500 euros. Où sont passés les 3 000 euros de différence ?
Si nous saluons la création d’une universelle d’urgence pour les victimes de violences conjugales, soyons attentifs : avec 13 millions d’euros de crédits, cela représente 60 euros pour chaque femme victime de violences et dépendante économiquement !
Bref, le financement de la grande cause du quinquennat Macron est très insuffisant, à 184,4 millions d’euros, alors que les associations estiment les besoins à 2,6 milliards par an.
Le CRCE-K votera contre ces crédits.