Entre 2023 et 2024, près de la moitié des départements français ont subi d’énormes dégâts. Pour le Nord et le Pas-de-Calais, c’est un coût de 640 millions d’euros, sans compter le traumatisme des victimes.
Nous devons engager une véritable transition écologique, avec de vrais moyens - ils ne sont pas encore à la hauteur des enjeux.
Nous devons aussi anticiper les conséquences du dérèglement climatique, en évitant de reproduire les erreurs du passé, en adaptant nos constructions et notre économie.
Nous devons aussi nous préparer à réagir après une catastrophe, pour réparer le plus vite possible. Que de temps perdu ! Secouristes, bénévoles, professionnels de l’urgence : nous leur devons beaucoup. N’oublions pas les maires, les fonctionnaires territoriaux, les prestataires, qui font montre d’un professionnalisme qui les honore.
Ce texte vise à simplifier l’entretien des cours d’eau. Il prévoit un référent unique et crée une réserve d’ingénierie.
Nous regrettons que les assureurs ne soient pas mis à contribution à la hauteur de leurs profits et des besoins. Avec Pascal Savoldelli, nous avions déposé un amendement pour proposer une offre d’assurance équilibrée aux collectivités, mais il a été déclaré irrecevable. Selon le maire de Vesoul, également vice-président de l’AMF, 1 500 communes sont sans assurance.
Nous voterons ce texte. Merci au RDSE et aux auteurs