Finances

Lettre aux élus sur les conséquences du PLF 2025

La censure du gouvernement Barnier aurait pu permettre une réorientation des choix budgétaires tenant compte du vote des électeurs. Au lieu de cela, le gouvernement a préféré passer en force, usant du 49.3 et contournant le parlement à plusieurs reprises.
Ce choix a été fait au nom de la stabilité d’un budget qui perpétue la politique mise en œuvre par É. Macron depuis 2017. Sous couvert de (…)

"Nous voterons contre ce budget"

par Pierre Barros

Nous voterons contre ce budget, version en pire du PLF du gouvernement minoritaire Barnier, battu dans les urnes et censuré il y a quelques semaines. Nous aurions dû débattre d’un nouveau budget, en phase avec le besoin de changement des Français.
Nous avons fait face à un triple coup de force.
C’est d’abord un coup de force démocratique qui maltraite nos institutions. Nous avons repris (…)

Le bicamérisme dévoyé

par Pascal Savoldelli

La Commission Mixte Paritaire sur le Projet de loi de finances 2025 a été totalement inédite, faussée et dictée par les plus riches. Elle vient conclure 4 mois d’un débat verrouillé où le Président de la République a mis en cause l’équilibre démocratique de la République.
C’est bien le sens du rejet de la partie recettes du budget à l’Assemblée et des 471 amendements de justice fiscale et (…)

Alerte sur le désordre budgétaire

par Pascal Savoldelli

Depuis plusieurs mois, l’intervention du Président Emmanuel Macron met en cause l’équilibre institutionnel de la République. Le Sénat est aujourd’hui utilisé pour dévoyer le bicamérisme et affaiblir le pluralisme.
Les chiffrages fantaisistes pour décrédibiliser la censure, pourtant seule réponse possible au 49.3 ; et le contournement des discussions par l’adoption du PLF en commission mixte (…)

La vitrine des JOP fissurée par l’austérité budgétaire

par Jérémy Bacchi

Je ressens un fort scepticisme, face à une baisse des crédits de 151 millions d’euros pour le sport au quotidien et une réduction de 10 millions pour le Pass’Sport - sans compter le coup de rabot de 50 millions d’euros de février 2024.
En sus, mon groupe condamne la forme et le fond de votre amendement, madame la ministre.
Le budget de l’ANS sera réduit de 100 millions d’euros. Les (…)

35 % de moins pour l’aide publique au développement !

par Michelle Gréaume

Ce qui devait être une simple pause dans le déploiement de l’aide publique au développement lors de l’examen du PLF 2024 s’est transformé en retour en arrière, quand on a amputé les crédits de 800 millions d’euros, soit 13 %.
Le budget 2025 rabote encore 700 millions d’euros supplémentaires. Alors que la loi de 2021 fixait l’objectif de consacrer 0,7 % de RNB à l’aide publique au (…)

Un plan de relance plombé par son opacité

par Pascal Savoldelli

Le plan France 2030 est présenté comme un emblème du second quinquennat. Sous ses atours ambitieux, il incarne bien la méthode Macron.
D’abord, une opacité préoccupante : ce dispositif, hors des circuits budgétaires traditionnels, échappe au contrôle du Parlement et à toute possibilité de réorientation stratégique. Ensuite, une grande complaisance pour le capital : malgré des projets (…)

L’austérité jusque dans les outre-mer

par Évelyne Corbière Naminzo

Alors que le précédent gouvernement a été censuré, le pays réclame un changement de cap. Quant aux outre-mer, ils méritaient un autre budget, au moins 10 000 fois plus ambitieux !
Alors que le la décision de dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie a provoqué le chaos, que des protestations contre la vie chère ont éclaté en Martinique et en Guadeloupe, que le cyclone Chido a dévasté (…)

Une loi spéciale en attendant le respect du suffrage universel

par Pascal Savoldelli

Nous débattons, aujourd’hui sous la pression d’une crise profonde, exceptionnelle. Et c’est un ministre démissionnaire qui présente un texte qui fait office de budget pour la France. Où est le Premier ministre ?
La crise institutionnelle découle d’une crise démocratique qui couve depuis des années et qui explose aujourd’hui. Cette crise a pour l’heure un responsable : Emmanuel Macron. (…)

Budget de l’État : coupes claires et sombres perspectives

Nous tenons ce débat dans un contexte particulier : le Gouvernement est en sursis. C’est la fin d’un rêve éveillé : croire qu’on peut diriger la France en étant ultra-minoritaire.
Alors que le Gouvernement vit ses dernières heures, je rappellerai que la mission comprend trois programmes importants, dont le but est d’assurer la présence et de la continuité de l’État dans les territoires, le (…)

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Hold-up de l’État sur la CNRACL

par Céline Brulin

Le Gouvernement a décidé sans concertation une augmentation de douze points du taux de cotisation employeur à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL), le régime de retraite des agents territoriaux et hospitaliers.
Résultat : les collectivités territoriales devront supporter un surcoût de 1,2 milliard d’euros, au moment où l’État leur demande de baisser (…)

Loi handicap : comment mettre un terme au sous-financement de l’État ?

par Cathy Apourceau-Poly

La diversité est une richesse et l’égalité, un principe fondamental : elle doit être effective pour toutes et tous, dans tous les domaines - logement, éducation, engagement citoyen, emploi.
C’est ce que nous aurions dû fêter hier, à l’occasion des vingt ans de la loi Handicap. Cette loi, après celle de 1975, avait créé un immense espoir pour les personnes en situation de handicap, le monde (…)

Lettre aux élus sur les conséquences du PLF 2025

La censure du gouvernement Barnier aurait pu permettre une réorientation des choix budgétaires tenant compte du vote des électeurs. Au lieu de cela, le gouvernement a préféré passer en force, usant du 49.3 et contournant le parlement à plusieurs reprises.
Ce choix a été fait au nom de la stabilité d’un budget qui perpétue la politique mise en œuvre par É. Macron depuis 2017. Sous couvert de (…)