Certains accusent la gauche d’être des agents du chaos. Mais nous sommes dans cette situation à cause d’un seul homme : le Président de la République. Il a dissous l’Assemblée nationale non pas pour gagner les élections, mais pour confier le pouvoir au RN. Puis, nous avons eu un gouvernement démissionnaire pendant 55 jours ! La période des jeux Olympiques est celle des records...
Ensuite, alors que vous aviez perdu les élections, remportées par le Nouveau Front populaire, vous avez voulu garder le pouvoir en vous alliant aux Républicains. Perdants et perdants ne font pas une majorité, on l’a vu sur la première partie du PLF.
Nous en sommes au chant du cygne : après vous être mis dans la main du RN, vous subirez la censure par ce même RN. Vous aurez abîmé un peu plus la démocratie. Dimanche, alors que la gauche sénatoriale avait arraché quelques petites victoires, vous avez décidé de vous essuyer les pieds sur le Parlement, en exigeant des secondes délibérations. Vous accentuez la crise démocratique et politique.
Les gens n’arrivent pas à payer leurs factures, et vous proposez d’alourdir la facture de gaz de 3 milliards d’euros ! Les gens ne trouvent pas d’emploi, 300 000 emplois sont menacés, et vous poursuivez les cadeaux fiscaux et les aides publiques non conditionnées !
Cette mission prévoit 34 millions de moins pour La Poste. Pourtant, quand Philippe Wahl vient ici, vous le suppliez de ne pas fermer votre petite poste rurale. Demain, nous donnerons à La Poste les moyens d’assumer sa mission d’égalité républicaine.
Vous prévoyez 30 millions en moins pour l’inclusion numérique, alors que la fracture numérique touche tous les territoires. Vous supprimez les subventions aux associations de consommateurs. Ce n’est pas sérieux. Demain, nous leur donnerons des moyens.
Vous supprimez 60 millions d’euros pour les TPE en difficulté, alors qu’il y a 68 000 fermetures de TPE-PME. Ce n’est pas sérieux. Demain, nous leur donnerons des moyens. Comment ? En les prenant à ceux qui ont tout mais refusent de contribuer. Demain, vous serez censurés et nous proposerons un budget qui réponde à l’urgence sociale, politique et environnementale !