C’est bien le sens du rejet de la partie recettes du budget à l’Assemblée et des 471 amendements de justice fiscale et sociale pourtant votés par les députés, puis de la seconde délibération du gouvernement au Sénat pour supprimer 27 amendements adoptés et proposés par la gauche sénatoriale.
Surtout, pour la première fois, l’Assemblée Nationale n’a pas étudié la seconde partie du budget. Une entrave au débat parlementaire.
Le bicamérisme a été dévoyé et le Sénat utilisé, non pas pour garantir le pluralisme, mais pour écrire un projet d’austérité : + 6,3 milliards de coupes supplémentaires et - 6,2 Mds de recettes par rapport au budget Barnier. De quoi enfoncer notre pays dans la récession. Le capital continue d’écraser le travail.
Face au déni démocratique, nous gardons notre boussole pour que les Français vivent mieux et ensemble. C’est le sens de notre proposition de loi d’urgence sociale et fiscale. Des mesures claires, chiffrées, financées avec 84 milliards d’euros de recettes. Une réponse enfin aux difficultés que vivent nos concitoyens avec le blocage des prix, l’abrogation de la réforme des retraites ou le financement des services publics et des hôpitaux.