Ce choix a été fait au nom de la stabilité d’un budget qui perpétue la politique mise en œuvre par É. Macron depuis 2017. Sous couvert de « responsabilité budgétaire », c’est donc une politique de coupes brutales qui s’impose aux collectivités territoriales. Ce budget, présenté dans ses grandes lignes, successivement par les gouvernements Attal, Barnier puis Bayrou, constitue la plus grande réduction des moyens alloués aux services publics depuis 25 ans.
Si l’action du Sénat a permis d’atténuer certaines coupes, il ne faut pas s’y tromper : certains principes fondamentaux restent inchangés.
Ce sont toujours les collectivités qui sont appelées à combler les déficits de l’État, au détriment de leur capacité à investir, à maintenir des services de proximité et à répondre aux besoins croissants de nos concitoyens.