Lorsqu’on fuit la guerre, la misère ou l’oppression, qu’on vient dans des radeaux de fortune, croyez-vous qu’il y ait quelqu’un de l’autre côté du monde ou de l’autre côté de la Méditerranée qui se dit, ah tiens je vais aller en France pour toucher l’AME ? Ceci n’est pas sérieux.
Donc nous avons un devoir d’accueil de chacune, de toutes et tous, dans la dignité.
Et surtout quand les gens sont là. Nous avons un devoir d’humanité, oui, un devoir d’humanité et donc de devoir toutes et tous les soigner.
Parce que beaucoup l’ont rappelé, si nous ne le faisons pas, d’abord nous encourons un risque sanitaire, mais surtout c’est déjà des gens en très grande fragilité et plus nous les prendrons tard, plus en réalité ça les mettra en péril, mais ça nous coûtera de plus en plus cher.
Donc ce que vous êtes en train de faire, et d’ailleurs vous ne l’assumez pas, parce que depuis tout à l’heure aucun parlementaire sur les bancs de droite pour l’instant s’est levé pour dire pourquoi il voulait supprimer l’AME.
Faites-le, dites-nous, donnez-nous des arguments !