C’était le cheval de bataille de la droite sénatoriale lors du débat sur l’immigration : supprimer l’aide médicale de l’État. Un aveuglement idéologique, de plus.
Dans une tribune publiée le 2 novembre dans Le Monde, 3000 soignants ont en effet relevé que réduire l’accompagnement médical des personnes en situation irrégulière pourrait entraîner à long terme un surcoût : des pathologies traitées tardivement engendrent un recours aux soins "en urgence, avec des hospitalisations complexes et prolongées, parfois en réanimation, dans des structures déjà fragilisées, et à des coûts finalement bien plus élevés pour la collectivité".
Las, l’AME a bel et bien était supprimé pour une aide d’urgence restrictive et indigne de notre pays.