Non à la suppression de 300 postes à l’usine de Sandouville

Courrier au Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé de l’industrie et de l’énergie

Publié le 6 mars 2025 à 18:32 Mise à jour le 7 mars 2025

Le 10 février dernier, la direction de l’entreprise SOVAB, implantée à Batilly dans mon département de Meurthe-et-Moselle, et qui est l’un des trois sites de production d’utilitaires en France du groupe Renault, a réuni les représentants des organisations syndicales membres du CSE afin de présenter un projet de réorganisation de l’activité industrielle de l’usine au 1er mars.

Ce projet vise à réduire la production de nouveaux Renault Master en 2025, dont la production journalière devrait être ramenée de 720 à 440 véhicules par jour. Cette décision a pour conséquence le non-renouvellement de contrat de 705 intérimaires sur les plus de 1000 que compte l’entreprise, en plus des 2000 salariés permanents. Elle génère également la suppression des équipes de nuit dans de nombreux services, impactant le revenu et l’organisation de vie de nombreux salariés concernés. Cette décision, enfin, entraîne des conséquences sur des sous-traitants du groupe Renault, mais aussi sur les fournisseurs de l’usine, installés dans la région ou les Hauts-de-France, et qui ont pour certains dû supprimer des emplois.

Si la chargée de communication de l’entreprise a évoqué des difficultés passagères liées à la mise sur le marché d’un nouveau véhicule, qui s’accompagnerait provisoirement d’une certaine méfiance des consommateurs, l’annonce de la suppression de 300 postes à l’usine de Sandouville, également productrice d’utilitaires Renault, à la fin dévrier, comme le flou entourant les conséquences pour la production de l’application des normes antipollution CAFE inquiètent énormément les salariés, leurs organisations syndicales, ainsi que les élus locaux des territoires de Briey et Jarny.

Pour toutes ces raisons, monsieur le Ministre, je sollicite auprès de vous un entretien urgent pour clarifier les intentions du gouvernement, l’Etat étant actionnaire de Renault à hauteur de 15%.

Comme parlementaire, je suis principalement présente à Paris les mardi, mercredi et jeudi, mais je saurai m’adapter pour cet échange concernant une entreprise vitale pour mon territoire.

Restant à votre disposition, je vous prie d’agréer, monsieur le ministre, l’expression de ma haute considération républicaine.

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