C’est ce que nous aurions dû fêter hier, à l’occasion des vingt ans de la loi Handicap. Cette loi, après celle de 1975, avait créé un immense espoir pour les personnes en situation de handicap, le monde associatif et les aidants.
Certes, des avancées ont eu lieu ces dernières années ; mais elles sont, reconnaissons-le, bien en deçà des objectifs de 2005.
Vous avez annoncé la gratuité des fauteuils roulants : c’est une avancée notable pour les personnes modestes. Mais beaucoup reste à faire, et c’est un choix politique et financier. Or les signes ne sont pas encourageants lorsque vous amputez le budget de l’association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph) de 50 millions d’euros.
Les départements font face à une explosion de leurs dépenses sociales obligatoires : aide sociale à l’enfance (ASE), prestation de compensation du handicap (PCH), allocation aux adultes handicapés (AAH). Vous placez les présidents de département face à des choix cornéliens : ils doivent arbitrer entre des politiques de solidarité, c’est inacceptable !
Comment comptez-vous mettre un terme au sous-financement chronique de l’État vis-à-vis des collectivités territoriales ?