Quel est le deal ?

Nomination de Richard Ferrand à la présidence du Conseil Constitutionnel

Publié le 20 février 2025 à 09:43 Mise à jour le 21 février 2025

Ce matin, en commission des lois, nous avons auditionné deux candidats au Conseil constitutionnel. Ces nominations n’ont rien d’anodin, s’agissant de l’une des institutions les plus importantes de notre République, garante de la constitutionnalité des lois.

Le premier candidat, Philippe Bas, a suscité un large consensus. Je le dis d’autant plus librement qu’il n’est pas issu de nos rangs.

Pour le second, Richard Ferrand, le moins qu’on puisse dire est qu’il a suscité moins d’enthousiasme. Au Sénat comme à l’Assemblée nationale, sa candidature a été rejetée par une majorité de commissaires aux lois. Elle ne doit d’échapper au couperet des trois cinquièmes qu’à une seule voix et à l’abstention complice de députés RN

Quel est donc le deal caché, le marchandage d’arrière-cuisine, qui s’est noué avec l’extrême droite ? Je rappelle qu’une des premières audiences que Richard Ferrand pourrait présider portera sur une question prioritaire de constitutionnalité relative à l’exécution provisoire d’une peine d’inéligibilité. Comme par hasard, c’est l’un des enjeux du procès pénal de Mme Le Pen.

Au regard des conditions chaotiques de cette nomination, ne pensez-vous pas qu’il serait sage que le Président de la République procède à une autre nomination, au-dessus de tout soupçon ?

IanBrossat

Sénateur de Paris
Voir le site Suivre sur Facebook Suivre sur Twitter
Quel est donc le deal caché, le marchandage d'arrière-cuisine, qui s'est noué avec l'extrême droite ? Je rappelle qu'une des premières audiences que Richard Ferrand pourrait présider portera sur une question prioritaire de constitutionnalité relative à l'exécution provisoire d'une peine d'inéligibilité. Comme par hasard, c'est l'un des enjeux du procès pénal de Mme Le Pen.

Ses autres interventions :

Sur le même sujet :

Institutions, élus et collectivités