Quelles réponses à l’épidémie de chikungunya à La Réunion ?

Crise sanitaire à La Réunion

Publié le 7 mai 2025 à 18:24

La Réunion connaît une épidémie de chikungunya. Plus de 100 000 personnes ont été infectées, mais ni l’État ni les ARS n’ont tiré de leçons des épidémies précédentes.

Nos alertes ont été accueillies avec indifférence. Il y a des failles. Le chikungunya provoque des douleurs pendant plusieurs jours, qui peuvent revenir. Le 20 avril, un bébé est décédé ; la transmission du virus de la mère à l’enfant a des conséquences graves ; les bébés sont placés sous morphine. Les autorités sanitaires actuelles portent la lourde responsabilité de séquelles, parfois irréversibles.

La HAS a retiré les plus de 65 ans du programme de vaccination à la suite de formes graves provoquées par le vaccin chez trois personnes. Comment la dangerosité du vaccin n’a-t-elle pas mieux évaluée ?

Nous ne sommes pas des cobayes ! Rien n’est fait pour lutter contre les ruptures de stocks de produits répulsifs, ni pour contrôler leur prix. Les jours de carence entrainent une perte de revenu. Allez-vous les suspendre, comme pendant le covid, pour ne pas pénaliser les malades et lutter contre la propagation du virus ?

Les moyens d’action efficaces sont connus : la prévention, l’information, la lutte contre les gîtes larvaires ! Quand allez-vous prendre au sérieux la santé des Réunionnais ?

ÉvelyneCorbière Naminzo

Sénatrice de La Réunion
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