Depuis lundi, sous la pression de Trump - impatient de mettre fin au conflit pour faire des affaires - des négociations se tiennent. Nous regrettons que l’Europe subisse le tempo américain.
Comment répondre au nouvel axe Trump-Poutine ? En accumulant toujours plus d’armes ? En suivant Mme von der Leyen, qui veut assurer la paix par la force ? Qui peut croire que les peuples gagneront à cette course folle aux armements ? En quoi le plan européen d’économie de guerre de 800 milliards d’euros est-il un gage de paix ?
Le Président de la République, jouant sur les peurs, a dit qu’il faudrait des réformes et du courage. Quels sacrifices allez-vous demander aux Français ? Quelles coupes budgétaires envisagez-vous ? La remise en cause de la retraite à 64 ans est-elle toujours à l’ordre du jour ?
Deux contradictions dans votre démarche. D’abord, vous voulez faire exploser le déficit public pour un effort de guerre sans précédent de 30 à 40 milliards d’euros supplémentaires par an, alors qu’il faudrait consacrer nos richesses au développement de l’humanité, non à sa destruction. Ensuite, vous dénoncez Trump, mais, s’en émanciper, ce serait sortir du commandement intégré de l’Otan !