Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, l’exploitation actuelle des autoroutes répond à une situation, celle de l’État. Ce dernier ne se donne plus les moyens d’investir en raison des règles budgétaires imposées par l’Europe, qui limite l’endettement des pays à 3 % du PIB et qui a imposé le passage par le marché pour le financement des budgets publics.
Ce mode de gestion repose sur la conviction qu’un opérateur privé est plus efficace qu’un acteur public, dans le domaine tant technique que financier.
Pourtant, rappelons-nous : dans les années 1980, le système (…)