Je crois que personne ne doute vraiment de l’existence du phénomène sur lequel nous avons enquêté.
Je dois néanmoins préciser pour ceux qui jugeraient paradoxal d’évoquer une évasion des capitaux ce que nous entendons par là.
Il ne s’agit pas de la prolifération de la finance autocentrée qui a fait le lit de la crise financière même s’il serait justifié de revenir sur ces enchaînements en profondeur compte tenu des dégâts que nous subissons encore.
Il s’agit ici de la soustraction des capitaux aux règles du champ régalien de l’action de l’État, en particulier bien sûr aux règles (…)