Le Gouvernement présentera fin septembre son projet de budget pour 2024. Déjà, plusieurs pistes ont été évoquées ces dernières semaines, au nom de cette satanée dette qui a désormais dépassé le seuil des 3 000 milliards d’euros. Bercy prône le retour au sérieux financier (ils disent cela sans rire).

Les différentes pistes tracées par le Gouvernement dessinent un budget amer pour les particuliers : « Nous ne pouvons pas faire autrement », indique le cabinet du Ministre. Nouvelle mouture du mantra Thatchérien : « Il n’y a pas d’alternative », et pourtant l’argent coule à flot dans certains secteurs très concentrés de la société.

On peut donc s’attendre à une nouvelle baisse de la dépense publique. Le Ministre s’est, dit-on, fermement engagé auprès de l’agence de notation de référence Standard and Poor’s à respecter les bonnes résolutions budgétaires prises à Bruxelles en avril.

Mais avant que de sabrer dans les dépenses pour les services publics, je me permettrai de conseiller au Gouvernement de prendre bonne note de l’étude annuelle que le Conseil d’Etat vient de remettre à Mme Borne. Il y formule 12 propositions pour rapprocher administration et citoyens : « On peut tous constater qu’il y a un sentiment d’éloignement entre l’action publique et les usagers, il y a selon nous un impératif de proximité ».

En ces temps de campagne pour les élections sénatoriales, c’est un sujet dont les élus locaux nous parlent énormément.

Développez les services publics indispensables à la vie des territoires.