La France doit intervenir d’urgence pour sauver la vie de ces prisonniers politiques

La France doit intervenir d'urgence pour sauver la vie de ces prisonniers politiques - Détention administrative en Palestine (Catalin Besleaga - https://www.flickr.com/photos/th3sly/)

Monsieur Laurent FABIUS
Ministre des affaires étrangères et du développement International
37 Quai d’Orsay
75007 PARIS

Monsieur le Ministre,

J’appelle votre attention sur la situation de cinq prisonniers palestiniens : Shadi Ma’ali, Nidal Abu Aker, Ghassan Zawahreh, Badr al-Ruzza et Munir Abu Sharar.

Lors d’un courrier réponse que vous avez adressé aux Sénateurs du groupe Communiste Républicain et Citoyen le 29/05/15 concernant une autre personne en détention administrative, vous avez affirmé que « la France est très attentive à la situation des prisonniers palestiniens, notamment ceux placés en détention administrative ». Cette mesure dont vous avez désapprouvé à plusieurs reprises l’excès d’utilisation contre les Palestiniens touche aujourd’hui plus de 480 prisonniers.

C’est dans ce cadre que je me permets de vous alerter sur la situation de ces cinq prisonniers en détention administrative depuis juillet 2014, et en attente de jugement. Ils sont en grêve de la faim depuis le 20 Août 2015. La France doit intervenir d’urgence pour sauver la vie de ces prisonniers politiques. Nous ne pouvons rester inactifs face à cette grave violation des droits de l’Homme, doublée d’une autre : l’alimentation forcée des détenus qui vient d’être autorisée par une loi votée par le parlement israélien.

Je suis d’autant plus touchée par cette mesure, étant donné que en partenariat avec la Fédération des MJC des Côtes d’Armor, j’ai de nombreux échanges depuis quelques années avec l’association Laylac du camp de réfugiés de Dheisheh à Bethléem, dont l’un des membres, Motaz Zawahreh est le frère de l’un des prisonniers palestiniens, Ghassan Zawahreh.

Je vous remercie par avance pour la prise en compte de cette demande, dans l’espoir que vous puissiez intervenir auprès du Ministre de la Justice en Israël.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mes salutations les meilleures.

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