Situation des Conseillers Conjugaux et Familiaux

Situation des Conseillers Conjugaux et Familiaux

Question n° 18169 adressée à Mme la secrétaire d’État, auprès de la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, chargée de la famille, de l’enfance, des personnes âgées et de l’autonomie
À publier le : 08/10/2015

M. Michel Le Scouarnec attire l’attention de Mme la secrétaire d’État, auprès de la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, chargée de la famille, de l’enfance, des personnes âgées et de l’autonomie sur la situation des conseillers conjugaux et familiaux.

Ces professionnels formés pour accompagner les personnes en souffrance, qu’elles soient seules, en couple, parents, familles, adultes ou jeunes sont directement impactés par certains projets de loi actuellement en discussion au Parlement.

Les conseillers conjugaux et familiaux sont des professionnels formés pour accompagner chaque étape de la vie relationnelle, affective et sexuelle. Leurs compétences portent sur l’ensemble des questions et des difficultés liées à la sexualité, aux relations conjugales, familiales, parentales, aux questions de l’égalité et de la parité entre hommes et femmes, ainsi qu’au soutien à la parentalité, à l’accompagnement du vieillissement, à la prévention des violences et des discriminations, à la restauration de la communication et à la gestion des conflits.

Or leurs missions seraient fragilisées faute de prise en compte de leur travail dans les projets de loi. Ces professionnels de la médiation et de l’écoute et du conseil regrettent que les dispositifs législatifs ne laissent plus de place aux espaces de parole et de concertation.

Par ailleurs, ils aimeraient une meilleure protection de leurs missions par l’octroi d’un véritable statut professionnel qui leur fait défaut à ce jour.

C’est pourquoi il aimerait connaître ses intentions concernant les conseillers conjugaux et familiaux, cités dans les dispositifs législatifs des centres de planification ou d’éducation familiale (CPEF), des établissements d’information, de consultation et de conseil familial (EICCF), des centres de contraception et d’interruption volontaire de grossesse (CIVG) et dont le statut professionnel n’est toujours pas reconnu dans la fonction publique territoriale et hospitalière.

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